Le collectif Pendant que les champs brûlent déclare à la préfecture un rituel à carractère revendicatif, sous l’initiative d’Activismes Ésotériques : une foule, munie de bannières et d’étendards vierges et monochromes, forme une unité de corps visible et non-identifiable, unie et non-séparable. À la fois homogène et hétérogène, la manifestation fait le gage de vœux multiples, commémorés et érigés communément vers leurs accomplissements, pour l’espace public et ses communautés.
Équipés de bannières votives, pancartes étendards ou oriflammes, le corps collectif revêt un héraldique inspiré et empruntant à différents registres de ritualité, tant militants que cultuels, tant culturels que performatifs. Tant de confessions que d’appartenances sociales multiples, les corps apparaissent comme non traçables, non verbaux, non identifiables pour former un tout à la fois hétérogène et inaliénable.
The collective Pendant que les champs brûlent declares to the prefecture a ritual with a vindictive character, under the initiative of Activismes Ésotériques: a crowd, equipped with banners and blank and monochrome standards, forms a visible and non-identifiable unit of body, united and non-separable. Both homogeneous and heterogeneous, the demonstration pledges multiple wishes, commemorated and erected in common towards their fulfillment, for the public space and its communities.
Equipped with votive banners, standard signs or banners, the collective body takes on a heraldry inspired and borrowing from different registers of rituality, both militant and cultic, both cultural and performative. As much of confessions as of multiple social belongings, the bodies appear as non traceable, non verbal, non identifiable to form a whole at the same time heterogeneous and inalienable.