Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer. Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Almas – unité, égrégore, protection Une ancre murale de protection vient orner la façade d’entrée de la Ferme du Buisson, rappelant les fer à cheval porte-bonheur et les impostes domestiques. L’ancre mélange des procédés de fabrication industriels bon marché à des techniques d’artisanats traditionnels par un alliage de plomb et d’étain fondu selon un procédé de molybdomancie (divination par le plomb). Abondance, haste, poignard, chandelle ou feu sacré… Elle incarne l’agrégation des âmes [almas] du territoire.
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer.
Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Un panier tressé en osier habillé de soie, aménagé de coton et de chanvre abrite de petits balluchons vides destinés à accueillir des offrandes de tout type au fil de l’exposition (objets à charge ou effets personnels, pièce de monnaie ou pierre précieuse, papiers à vœu ou ticket souvenir, etc.). Le panier fait référence à une figure maternelle rencontrée sur le territoire, à son amour pour les objets de soin et notamment pour la lithothérapie. Couffin rend hommage aux mères et à leurs descendantes, à leurs douleurs, leurs ferveurs et leurs amours, à leurs révolutions, à travers les âges.
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer. Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Du jardin à l’édifice – travail, ressource, collectif
Un jardin de soin est balisé par une haie de bâtons plantés suivant un talisman circulaire sur l’une des friches de l’ancienne chocolaterie Menier. La haie est reliée par des pierres précieuses enfouies entre chacun des bâtons, qui viennent se substituer de manière métaphorique aux chaînes qui servaient autrefois à séparer l’enceinte privée du projet social Val Meunier du reste la ville. Mêlant des pratiques de soin collectives
ou individuelles telles que la lithothérapie (le soin par les pierres) ou les jardins thérapeutiques, l’œuvre fait écho aux différentes associations locales de jardinage collectif, pédagogique, thérapeutique, familial, citoyen. Chacune des pierres y est semée comme on sèmerait une graine, ou comme on apporterait sa pierre à l’édifice. Les pierres précieuses sont choisies en fonction de leurs vertus discutées avec les différentes personnes rencontrées sur le territoire, et dénichées auprès d’une commerçante de minéraux locale. L’œuvre s’active par l’enfouissement collectif des pierres précieuses sur le site à l’occasion d’une performance publique.
☛activation le 23.01.2022, départ 14h à la Ferme du Buisson
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer. Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
On dit que la destinée – cuisine, coutume, festin
Une dinette parlante prenant la forme d’un service à thé en terre cuite pour un rituel de table. La dinette est réalisée à partir d’argile glaise rouge, rappelant la brique des maisons ouvrières du projet social Menier, autrefois brandies par les ouvriers de la cité, en symboles de résistance contre l’oppression du patronat. La dinette s’inspire des kits de tasséomancie (divination par la lecture dans le thé), des vaisselles parlantes et des vases antiques votifs en terre cuite. Rituels, recettes ou prières contre le mauvais œil, devises, dictons ou bénédiction, superstition, oracle ou miracle… Chacune des tasses et leurs coupelles présente des valeurs ou des anecdotes partagées autour d’une table, donnant ainsi à voir, à lire et à discuter. L’œuvre s’active par le biais d’une dégustation de thé durant lequel les convives s’échangent à leur tour des recettes et rituels.
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer.
Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Platz – maison, habitat, ville
Un assemblage de tapis et moquettes glanés sur la voie publique ou par des réseaux des proximité, avec la complicité de deux femmes d’une communauté Rom locale, Carmen Gingioveanu et Gabi Maria Nicolae. Un « Platz » désigne en Rom le lieu d’occupation la place ou l’endroit habité, autrement dit, le camp. La pièce fait écho aux abris et aux baraques de fortunes des camps, assemblés pour foyers par les communautés nomades. Le patchwork témoigne d’un certain art et d’un soin porté à un intérieur pour rendre chaleureuses des formes d’habiter, contraintes, temporaires ou réprimées. Les différents tapis sont assemblés en co-création avec Carmen et Gabi Maria pour être brodés entre eux et former un patchwork à la fois usuel et décoratif, tel que celui-ci peut être pratiqué dans l’urgence.
L’œuvre met en lumière à la fois l’idée de logis et d’hospitalité en regard du dénuement matériel et des conditions d’accueil de personnes exilées, en rendant hommage tant à des formes d’artisanat et d’art traditionnel qui y résistent, qu’à la force du soin qui peut être conféré à des gestes assignés aux femmes en dehors et dans des espaces domestiques constitués.
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer.
Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Deas Mater – fortune, héritage, parure
« Deas Mater » fait référence aux déesses mères ainsi qu’à la Dea Matrona, déesse Grecque et mère de la Marne, en hommage aux Noisieliennes. Déesse du logis, du foyer ou de la ville, mère, mariée ou veuve de feu, sainte, vierge ou oracle, guérisseuse, consultante ou combattante… 7 médailles allégoriques de plomb et d’étain sont fondues à l’effigie de figures guerrières, révolutionnaires mystiques ou mythologiques ayant été invoquées ou rencontrées lors des échanges avec les femmes du territoire, pour former une parure ornementale. La parure s’inspire à la fois des Shadai’ot, offrandes votives juives romaniotes et des ceintures orientales « Napoléon » trouvées sur le marché local.
Les matrices originales des médailles sont à leur tour refaçonnées en jetons de métal embouti, assemblées en bijoux fantaisie recyclés. Les jetons viennent ainsi se substituer aux médailles allégoriques existantes de ceintures napoléon sur lesquelles figurent habituellement le profil du dirigeant colonial. Les médailles et parures sont réalisées en complicité avec Karim Jack, marchand de bijoux fantaisie rencontré sur le marché local, et présentées sur son étalage à l’occasion d’une performance et d’un essayage publique.
>activation : le 21.01.2022 sur la marché de Noisiel
>Signification des différentes médailles :
* Pythie : main, rameau de laurier, coupelle La pythie est l’oracle du temple d’Apollon, choisie parmi les vierges de Delphes. Sur un trépied sacrificiel, avant de procéder à sa tâche divinatoire, la pythie se purifie avec l’eau de la fontaine de Castalie, boit l’eau de Cassotis, et mâche des feuilles de laurier, elle tient un rameau à la main.
* Hestia : main, vase, feu Hestia dans la mythologie Grecque ou Vesta, dans la mythologie Romaine, est la Déesse du foyer et du feu, de l’âtre et de la famille. Vesta refusant le mariage, fit appel à son frère, Jupiter, pour rester vierge à tout jamais, de fait la sainte ne se présente que vêtue de son vestal, en habit d’intérieur. On l’associe souvent à la cuisson au feu, à la vaisselle et à l’apparat domestique.
* Phoolan Devi : mains prieuses, poignard Phûlan Devî ou Pulan Devi, surnommée également « la reine des bandits » est une figure guerrière indienne et députée au Parlement de l’Uttar Pradesh, notamment connue pour s’être battue de front contre la haute caste de Behmai, mais aussi contre toutes les formes de violences, de misères, d’inégalités sociales, de violences sexistes et sexuelles, dont elle aura elle-même été victime.
* Mélida Anaya Montes : main, épée Salvadorienne féministe combattante pendant la guerre civile révolutionnaire au Salvador et dirigeante principale d’ANDES, syndicat paysan-coopérativiste composé majoritairement d’hommes. Elle est l’emblème d’un fort mouvement de femmes autonomes issu notamment du « mouvement populaire » de lutte armée, porté par des femmes ayant puissamment lutté pour la participation des femmes à la lutte en regard du rôle leur étant traditionnellement assigné au dévouement familial et maternel et aux côtés de celles, sécularisées, cuisinières ou agentes de liaison anonymes, jeune paysanne.
* Sainte-Odile : main, livre, yeux Également connue sous le nom d’Odile de Hohenbourg, Sainte-Odile est la sainte patronne d’Alsace, abbesse du monastère de Hohenbourg qu’elle fit bâtir en refuge pour les pauvres, la sanctification des âmes. La sainte naît aveugle, elle sera chassée et bannie de sa famille. Dans sa cavale Odile fait vœu d’une charité aveugle, elle prêche pour la justice des pauvres et des miséreux, avant de retrouver la vue en gage de sa béatitude et de sa clairvoyance. Elle tient dans sa main une bible sur laquelle figurent les yeux d’une dévotion sans concession, symbole de pénitence et d’hospitalité.
* Sati : main, feu Sati qui signifie en sanscrit véracité, est le nom donné à l’une des figures de femme de l’épopée hindou du Mahabharata, qui par amour pour le Dieu Shiva et de leur union impossible s’immole dans le feu de sa propre colère. La Sati fait également référence à la veuve qui s’immole sur un bûcher selon une coutume funéraire hindoue.
*Carmen : main, éventail, cigare Carmen ou la « Carmencita », est une figure mythique de l’Espagne Gitane. Sans foi ni loi, elle est une danseuse incantatrice, une contrebandière, une cigarière aux charmes envouteurs et surtout fatals. Carmen incarne l’amour exalté et tumultueux, charnel et révolutionnaire, de destin et de liberté.
☛activation le 21.01.2022 sur le marché de Noisiel
Entre ancienne cité ouvrière, banlieues et jardins, Cynthia Montier engage une récolte de récits et de savoir-faire autour des traditions, croyances, coutumes et rituels locaux. La rencontre avec les communautés du territoire abouti à une série de 7 pièces – talismans et amulettes – à activer.
Les 7 pièces présentées par l’artiste métissent les héritages entre traditions et savoirs populaires, entre rituels et coutumes, qui lui ont été partagées par les différents groupes rencontrés lors de son séjour à Noisiel. Du talisman à l’objet de fortune, les pièces sont confectionnées de manière rudimentaire et en complicité avec les personnes rencontrées sur le territoire. Leurs modes de production conjuguent la manufacture industrielle à la main-d’œuvre artisanale selon un circuit court issu des rencontres : de l’objet de consommation détourné à des fins votives à la reproduction, de l’objet recyclé et fait-maison à l’objet de bazar, de l’objet rituel à la contrefaçon […] L’ensemble des pièces-amulettes forme ainsi un égrégore incarnant sous la forme de différentes figures des allégories, symboles et entités qui elles-mêmes regroupent les thèmes traversés lors des échanges avec les groupes locaux : la famille, le travail, la fortune, la maison, la cuisine, la tradition, et enfin l’unité.
Stola – mariage, tradition, cérémonie
Un vêtement de cérémonie réalisé sur mesure à partir d’étoffes imprimées de différents motifs et ornements traditionnels mêlés, entre tissus nobles (taffetas, soie, satin) et broderies ajoutées. La tenue s’inspire de robes nuptiales et de costumes traditionnels de femmes mariées, tuniques, koch vainakh, kaftan de cérémonie, sari ou robe de la Rome antique… En écho à la Tour des Jeunes Mariés de Noisiel, mais aussi en hommage aux épouses rencontrées sur le territoire, Stola fait référence à l’idée d’union, maritale, conjugale, contractuelle, rituelle ou spirituelle. Sous l’aspect d’un uniforme, le vêtement revêt l’identité plurielle qui peut y être investi et réinvesti à travers la circulation des arts textiles dans le tissu social.
Les étoffes sont trouvées sur le marché, importées de Dubaï, et le costume réalisé de toute pièce par un vendeur textile et couturier local.
karma – shattered reality corresponds to the activation of a transitional object, a vector of embodied narrative, represented and performed by the physical co-presence of the two co-authors. The work takes the form of a performative and participative device by telephone around the notion of isolation, virtuality, identity and authorship in contexts related to migration policies.
Phones with sim cards and headsets are distributed to the audience. The performance unfolds via a What’sApp conversion: by telephone and face to face with the audience, the two co-authors give a two-voice account of a lived and displaced experience, inviting the spectators to become witnesses to it, to identify with it, and then to represent themselves. Between a testimony of memory and an initiatory gesture, the audience is invited to a series of altered self-portraits.
The work is based on a protocol of physical co-presence of the two co-authors, co-authors who embody, re-present, and perform the protocol associated with the transitional object as a vector of narrative, making it a vector of narrative in public.
Shattered reality correspond à l’activation d’un objet transitionnel vecteur de récit incarné, représenté et performé par la co-présence physique des deux co-auteurs. L’œuvre prend la forme d’un dispositif performatif et participatif par téléphone autour de la notion d’isolement, de virtualité, d’identité et d’auctorialité. Des téléphones munis de cartes sim et de casques audios sont distribués au public. La performance se déploie via une conversion What’sApp: par téléphones interposés et en face à face avec l’audience, les deux co-auteurs font le récit à deux voix d’une expérience vécue et déplacée, invitant les spectateurs à s’en faire les témoint, à s’y identifier, puis à s’y représenter. Entre témoignage de mémoire et geste initiatique, l’audience est conviée à une série d’auto-portaits altérés.
L’œuvre repose sur un protocole de co-présence physique des deux co-auteurs, co-autrices, qui incarnent, réprésentent, et performent le protocole associé à l’objet transitionnel vecteur de récit, s’en faisant vecteurs du récit en public.
Manufacture sacrée restitue un travail d’enquête autour des marques, sigles, cachets et signatures lapidaires d’ouvriers dans l’art du bâti, des maçons aux tailleurs de pierre, des bâtisseurs de cathédrale de l’époque romane aux ouvriers contemporains.
La publication fait écho à un travail engagé dans le contexte de la résidence Art & Territoire (2021 – 2022) portée par le Syndicat Potentiel à Strasbourg, entre les sites de la voirie publique et les ateliers de l’Œuvre Notre-Dame, en partenariat avec la Fondation de l’Œuvre Notre Dame, le service des voies publiques et la Ville de Strasbourg, pour la réalisation d’un carré magique collectif.
Manufacture sacrée restitutes a work of investigation around construction site worker’s handmade marks, sigils, seals and signatures in stone regarding the art of building, from masons to stonemasons, from Romanesque cathedral builders to contemporary workers.
The publication echoes work undertaken in the context of the Art & Territoire residency (2021 – 2022) carried out by the Syndicat Potentiel in Strasbourg, between the public road sites and the workshops of the Œuvre Notre-Dame, in partnership with the Fondation de l’Œuvre Notre Dame, the public roads department and the City of Strasbourg, for the creation of a collective magic square