The Research Tarot is a non-divinatory tarot composed of an evolving number of cards (80×145 mm) for as many figures. It is inspired by the classical divinatory tarot (Tarot de Marseille XVth) composed of major (trumps) or minor (figures) arcana, which are archetypes (blades) embodying the symbolic power attributed to each card. In contrast to the traditional Tarot de Marseille, the Tarot de Recherche draws on creative gestures and socially engaged postures that predate it. Each figure is associated with an unfinished corpus of reference.
In the manner of a repertory, it gathers references of documented and commented gestures, of concrete actions stated, situations taken from the urban space, or from a documentary and bibliographical field.
It is accompanied by a notice, and a publication about magic in socially engaged contexts. Each reading engages an intervention: a research, an interview, or a performative gesture. In the context of research, it is used for curatorial purposes; in everyday use it is used for collective purposes as a mediation support for interviews; in the public space, the arcanas are abandoned, inserted or glued in poster format.
The cards draw from reality, which are tested and replaced as situations arise, in perpetual renewal. Rather than predicting, the research tarot uses fortune-telling as a support for intuition for collective reading and experimentation. It is thought of both as an object of mediation and transmission, as a communication system, based on a system of beliefs and existences, powers and forces, phenomenological or hypothetical, allowing to act on the material world.
Le Tarot de Recherche est un tarot non-divinatoire composé d’un nombre évolutif de cartes (80×145 mm) pour autant de figures. Il s’inspire du tarot divinatoire classique (Tarot de Marseille XVe) composé d’arcanes majeurs (atouts) ou mineurs (figures), qui sont des archétypes (lames) incarnant le pouvoir symbolique attribué à chaque carte. À l’inverse du tarot de Marseille traditionnel, le tarot de recherche puise dans des gestes créatifs et postures engagées socialement lui préexistant. À chaque figure est associée un corpus de référence non fini.
À la manière d’un répertoire il rassemble des références de gestes documentées, commentées, d’actions concrètes énoncées, de situations prélevées dans l’espace urbain, ou dans un champs documentaire et bibliographique. Il s’accompagne d’une notice, et d’une publication autour de la magie dans des contextes socialement engagés.
Chaque lecture de tirage engage une intervention : une recherche, un entretien, ou un geste performatif. Dans le cadre de la recherche, il est utilisé à des fins curatoriales ; dans l’usage quotidien il sert à des fins collectives de support de médiation pour des entretiens ; dans l’espace public, les arcanes sont abandonnées, insérées ou collées au format affiche.
Les cartes puisant dans le réel, celles ci s’éprouvent et se substituent à mesure des situations relevées, en perpétuel renouvellement.
Plutôt que de prédire, le tarot de recherche fait usage de la cartomancie comme un support à l’intuition pour des lectures collectives et des expérimentations. Il est pensé à la fois comme objet de médiation et de transmission, à la fois comme un système de communication, fondé sur un système de croyances et d’existences, de pouvoirs et de forces phénoménologiques ou hypothétiques, permettant d’agir sur le monde matériel.